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Kymen Seudun Osuuskauppa teste les exosquelettes dans le secteur de la distribution pour réduire les contraintes physiques

Kymen Seudun Osuuskauppa, une coopérative de distribution implantée dans le sud-est de la Finlande, a lancé un projet pilote visant à intégrer des exosquelettes dans les opérations quotidiennes en magasin. L’objectif : soutenir l’endurance des employés, réduire les troubles musculo-squelettiques et prévenir les arrêts de travail liés à la charge physique.


Le projet a été initié en collaboration avec les services de santé au travail et des experts en sécurité, partant d’un constat partagé : les tâches physiquement exigeantes du secteur – manutentions répétées, longues stations debout, travaux bras levés – constituent un défi de longue date qui nécessite des solutions innovantes.


Pourquoi des exosquelettes – et pourquoi maintenant ?


L’idée d’intégrer des exosquelettes vient d’une suggestion d’un physiothérapeute du travail, qui a proposé cette solution pour alléger la charge physique. Après un premier échange entre les responsables santé-sécurité, la direction des magasins et la médecine du travail, l’équipe a validé le lancement d’un test pilote dans deux grandes surfaces.




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« Au départ, j’étais curieuse, mais je me demandais aussi si le travail de nos vendeurs justifiait réellement ce type de soutien », raconte Tytti Puolakka, responsable du bien-être au travail et de la sécurité chez Kymen Seudun Osuuskauppa.

« Mais après avoir échangé avec notre équipe – de la déléguée sécurité jusqu’à notre directeur commercial – nous avons décidé que cela valait la peine d’essayer. Tout ce qui peut contribuer à préserver la santé de nos employés mérite d’être exploré. »

Un enjeu : l’absentéisme lié aux troubles musculo-squelettiques


Les troubles musculo-squelettiques (TMS) ont été un moteur important du projet. D’après les données internes, ils représentent environ 30 % des arrêts maladie, avec une moyenne de 6,5 jours par personne et par an perdus en raison de douleurs liées aux contraintes physiques – notamment au niveau du bas du dos.


« Le travail implique beaucoup de manutention, de station debout et de gestes répétitifs. On ne peut pas changer cela. Mais on peut proposer de meilleurs outils pour réduire les contraintes », souligne Puolakka.

Déploiement du test pilote


Le déploiement a été pensé pour être simple et collaboratif. Plusieurs sessions de démonstration ont été organisées directement en magasin, pour permettre aux équipes de voir et d’essayer les exosquelettes dans des conditions réelles. Des représentants de la santé au travail et un partenaire de soutien étaient présents pour accompagner et répondre aux questions.


Les employés étaient invités à donner leur avis à tout moment. Puolakka assurait également un suivi régulier et un dialogue ouvert : « Nous avons dit à nos équipes : si quelque chose ne fonctionne pas, on ajuste rapidement, et ensemble. »


Réactions des employés : enthousiastes et ouverts


Deux employés, Sari Seppä et Jere Andelin, ont été parmi les premiers à adopter le système dans leur quotidien professionnel.

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Sari confie : « Il faut un petit temps d’adaptation, comme pour tout nouvel outil. Mais je pense que cela rend le travail plus facile. Et c’est super que l’employeur propose quelque chose comme ça pour nous aider. »







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Pour Jere : « Prendre des articles sur les étagères basses est devenu beaucoup plus simple. Le travail dans son ensemble paraît plus léger, et les gens – collègues comme clients – sont très curieux.

Tous deux ont remarqué que la mise en place de l’exosquelette devenait plus rapide avec l’habitude, et que l’appareil n’entravait pas leur rythme de travail, notamment pour la mise en rayon.







Le rôle clé de la santé au travail et du leadership


Le succès du test repose sur une collaboration étroite entre la direction, les professionnels de santé au travail et les équipes terrain.


« Notre direction a été très favorable dès le début. Elle sait que le travail est physiquement exigeant, et a accueilli avec intérêt toute solution permettant de réduire cette charge », explique Puolakka.

Avec les physiothérapeutes du travail, des consignes claires d’utilisation ont été élaborées et diffusées. Un point essentiel : le processus devait rester flexible. Toute amélioration ou ajustement serait mis en place rapidement, selon les retours des participants.


L’avis d’un expert : une ergonomie proactive


Elmo Uusitalo, physiothérapeute en chef pour le sud-est de la Finlande chez Terveystalo, a accompagné le projet en tant que conseiller. Il insiste sur l’importance d’une ergonomie anticipative, surtout dans les métiers physiquement exigeants.


« Le travail ne devrait pas pousser le corps à ses limites », explique-t-il. « L’idéal, c’est de développer sa condition physique sur son temps libre – et que la charge au travail reste raisonnable. »

Il précise également que les exosquelettes sont un soutien utile, tant pour ceux qui ressentent déjà des douleurs que pour ceux qui souhaitent les prévenir. À condition que la solution soit pratique, sûre et facile à utiliser – ce qui s’est confirmé dans ce cas précis, en environnement de distribution.


Premiers résultats et perspectives


Les retours du test pilote sont positifs. Les employés disent se sentir moins fatigués et plus à l’aise tout au long de la journée. Pour la direction, cette démarche représente un investissement pertinent pour la santé au travail sur le long terme.


Kymen Seudun Osuuskauppa prévoit de poursuivre le déploiement des exosquelettes et de les intégrer dans une stratégie plus large d’ergonomie en entreprise.


« À la fin de la journée, j’ai l’impression d’avoir 20 ans de moins », confie un employé.

Conclusion : une ergonomie partagée


Ce test montre qu’une santé durable au travail repose sur la collaboration. L’employeur joue un rôle clé en mettant en place des solutions concrètes, tandis que les professionnels de santé identifient les risques et guident les actions. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque direction, experts et employés avancent ensemble.


Souhaitez-vous découvrir comment nos exosquelettes pourraient soutenir vos équipes ?

Contactez-nous – nous serons ravis de vous conseiller.


Ce cas d’usage a été initialement publié par notre partenaire meditas (en finnois). Lien vers l’article original : https://meditas.fi/ergonomia-on-tyonantajalle-tarkeaa-eksoskeleton-kokemuksia

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